Prise en charge des extrémismes & radicalismes violents

Dans le contexte des départs de (jeunes) de Belgique vers la Syrie et de l’effroi suscité par la vague d’attentats de 2014, 2015 et 2016, les différents niveaux de pouvoir ont déployé un assortiment d’instruments allant de la prise de mesures sécuritaires anti-terroristes et de la mise sur pied de plateformes de partage d’information entre services, jusqu’à la création d’outils de prévention et de prise en charge des individus identifiés comme radicalisés.

Dans le cadre de ses compétences en matière d’enseignement, d’aide à la jeunesse, de culture, de sport, et de maison de justice , la FWB a, depuis janvier 2015, progressivement développé un « Réseau de prise en charge des extrémismes et radicalismes violents ».

Ce Réseau s’est constitué à travers la mise en place de deux centres opérationnels, le Centre de ressource et d’appui (CREA) et le Centre de prise en charge des personnes concernées par les radicalismes et les extrémismes violents (CAPREV), d’une ligne verte d’information, d’écoute et d’orientation, des référents radicalisme au niveau des administrations générales et au sein des secteurs de la FWB, en particulier au sein des équipes mobiles de l’enseignement – et la constitution de 3 comités, stratégique, d’experts et de concertation, qui forment les instances de pilotage et de concertation du dispositif « Réseau ».

Aujourd’hui, suite à différente évaluation.  Il y a un réseau de lutte contre le radicalisme qui coordonne l’aspect prévention et information des différents services de la fédération Wallonie-Bruxelles.  Il y a des référents radicalisme au niveau de chaque service et les équipes mobiles pour intervenir dans les écoles.  Et puis, il y a le Caprev qui fait le suivi des personnes concernées par les radicalismes et les extrémismes violents.  Ce suivi se fait sur base volontaire ou sur base d’une décision de justice.

Beaucoup d’acteurs de première ligne expliquent qu’au-delà de l’extrémisme et de la violence, ils sont confrontés à la problématique du vivre-ensemble et au fait qu’ils avaient très peu de possibilités de donner des réponses.

Ce constat résonne aujourd’hui avec ce que vivent certaines écoles suite à l’adoption du décret sur l’Evras.  Qui sont confrontés à des actes ignobles, à de la violence, à de la désinformation.  Aujourd’hui,  l’extrémisme ne peut pas être vu qu’à travers l’islamisme.  Aujourd’hui, la terreur a pris d’autres formes.  Que ce soit le Caprev ou le réseau de lutte contre l’extrémisme et les violences doivent pouvoir soutenir tous les secteurs de la fédération.

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