Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé en première lecture un avant-projet de décret visant à mettre en place un guichet central pour assurer une prise en charge plus rapide et efficace des victimes d’attentats et de catastrophes majeures. La commission d’enquête sur les attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles recommandait cette mesure. Un tel guichet unique avait déjà été mis en place en 2019 dans le cadre d’un protocole d’accord conclu entre le Collège des procureurs généraux, le parquet fédéral et les ministres compétents des trois Communautés.

https://justice.belgium.be/fr/nouvelles/autres_communiques/un_guichet_unique_pour_les_victimes_dactes_terroristes_1

https://www.om-mp.be/sites/default/files/u147/col_21_2020_annexe_1-le_protocole_du_guichet_central_pour_les_victimes_fr.pdf

Ce nouveau décret fixe le cadre légal pour le suivi psycho social des victimes des attentats.  Il permettra de mobiliser trois types d’acteurs en cas d’urgence collective : un coordinateur de suivi psychosocial (point de contact des différents acteurs) ; des personnes de référence pour les victimes (qui les accompagnent dans leurs démarches, les informent et les orientent) ; un plan de suivi psychosocial (qui prévoit la coordination des différents services impliqués).

Ces outils pourront être activés lors d’attentats ou de catastrophes majeures : un accident de train (comme à Pécrot, en mars 2001, 8 morts et 21 blessés) ou de car (comme celui de Sierre, en mars 2012, où 28 écoliers et accompagnateurs avaient perdu la vie), une explosion d’envergure (comme à Ghislenghien, en juillet 2004, 24 morts et 132 blessés). Ou en cas d’inondations, comme l’été dernier en Wallonie.