Que dit la loi ?

Le don d’organes est régi par une loi basée sur le principe de la solidarité présumée (en application depuis 1987)

C’est-à dire que toute personne n’ayant pas manifesté son opposition à cette loi est d’accord avec le prélèvement d’organes après la mort.

3 possibilités s’offre à vous :
Vous approuvez la loi

Il est souhaitable de le dire à sa famille car les membres de la famille au premier degré et le conjoint peuvent s’opposer à ce don d’organes

Vous désirez manifester votre volonté explicite de donner vos organes

Il faut compléter un formulaire stipulant vouloir être donneur d’organes après votre décès alors les membres de la famille au premier degré et le conjoint ne pourront pas s’opposer à ce don d’organes.

Vous êtes contre le don d’organes

Vous devez vous rendre au service population de votre Commune afin de compléter un formulaire stipulant que vous vous opposez à tout prélèvement après votre décès.

Vos volontés seront transmises à une banque de donnée centrale.

Ce registre est obligatoirement consulté quand un prélèvement d’organes ou de tissus est envisagé.

Les modalités d’enregistrement de vos volontés.

Depuis le 1er juillet 2020, 3 possibilités d’enregistrer ses volontés en matière de don d’organe ou don d’autre matériel corporel humain sont offertes :

    • en se rendant au service population de votre commune
    • en demandant à votre médecin traitant
    • En le faisant directement vous-même, en ligne, via le portail www.masanté.be

Qui peut faire enregistrer ses choix ?

    • Toute personne jugée capable d’exprimer sa volonté et qui réside en Belgique ( C’est-à dire toute personne inscrite au registre de la population ainsi que toute personne inscrite depuis au moins 6 mois au registre des étrangers).
    • Pour un mineur ou un adulte qui n’est pas capable de discernement, son représentant légal pourra, via sa commune de résidence ou par l’intermédiaire de son médecin traitant, faire enregistrer une opposition au prélèvement d’organes ou de matériel corporel humain.
    • Pour un mineur cette opposition restera valable jusqu’à sa majorité quand il pourra lui-même exprimer ses choix.
       
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