Les plus de 65 ans représentent quasiment 20% de la population belge.

De par leur vécu, de par leur expérience, les aînés devraient occuper une place fondamentale dans la société. Pourtant, une série d’entre eux sont victimes de maltraitance.

On aurait tendance à penser que les victimes sont des personnes vulnérables, fragiles, séniles voire démentes et que les auteurs de ces maltraitances sont des bourreaux sans coeur qui les font souffrir intentionnellement.

La maltraitance des personnes âgées ne peut se définir de manière aussi simpliste.
En effet, elle peut revêtir différentes formes et s’insinuer de façon insidieuse dans une relation d’aide et de soins qui se voulait, au départ, bienveillante.

C’est un phénomène qui est largement sous-estimé en Belgique.

Comment peut-on définir la matraitance des personnes âgées ?

Les différents types de maltraitance

Classification établie en 1992 par le Conseil de l’Europe.

• Violences physiques : coups, brûlures, contentions, soins brusques sans information ou préparation, non-satisfaction des demandes pour des besoins physiologiques…

• Violences psychiques ou morales : langage irrespectueux ou dévalorisant, absence de considération, chantage, abus d’autorité, comportements d’infantilisation, non-respect de l’intimité, injonctions paradoxales…

• Violences matérielles et financières : vols, escroqueries diverses…

• Violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins

• Négligences actives : toute forme de sévices, abus, abandons, manquements pratiqués avec la conscience de nuire.

• Négligences passives : négligences relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage.

• Privation ou violation de droits  : limitation de la liberté de la personne, privation de l’exercice des droits civiques, d’une pratique religieuse…

Une agence de lutte contre la maltraitance

Malgré cela c’est un sujet qui reste encore tabou et un travail important sur le sujet reste à faire.

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