« Depuis, elle me fait des nuits blanches
Elle s’est pendue à mon cou
Elle s’est enroulée à mes hanches
Elle se couche à mes genoux
Partout, elle me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas
Elle m’attend devant ma porte
Elle est revenue, elle est là
La solitude, la solitude »
… chantait Barbara
« La solitude » mais qu’est-ce que c’est ?
La solitude, c’est soit un fait, être seul soit un sentiment, se sentir seul. Contrairement à ce que l’on peut penser, même si une personne isolée a plus de risques de souffrir de solitude, il n’y a pas de lien direct entre isolement social et sentiment de solitude. On peut donc être hyperconnecté et inclus dans la société et tout à fait souffrir d’un sentiment de solitude.
Qu’est-ce qui provoque ce sentiment ?
Deux choses… Un sentiment d’insécurité et une incapacité à faire appel aux autres. C’est-à-dire, que lorsque l’on est en difficulté, on a le sentiment de ne pas pouvoir faire face et que l’on va déranger si on demande de l’aide aux autres. D’où un sentiment d’impuissance et de solitude qui va s’auto-alimenter.
Et les jeunes dans tout ça…
Différentes études montrent que les jeunes sont le plus impactés par ce sentiment (54%) alors qu’il a tendance à diminuer avec l’âge (28%). La période de confinement n’arrange rien puisqu’une augmentation des besoins en santé mentale pour cette population a été observée.
Comment les aider…
Quelques pistes de spécialistes :
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- Le soutien des pairs est un facteur de protection possible mis en avant contre la souffrance psychologique pendant les mesures de confinement
- Tenir compte de la santé mentale des jeunes, notamment par les autorités publiques, lors de catastrophes de grande ampleur.
- L’utilisation de la communication par le web devrait être fortement encouragé pour répondre aux besoins de santé mentale de cette population spécifique pendant l’isolement social.
Mais qu’est-ce qui rend moins seul ?
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- Le bénévolat et le fait de prendre soin des autres.
La qualité de nos relations sociales est essentielle pour briser la solitude. Les gens qui s’engagent dans une association ou un club, qui prennent soin des autres se sentent plus heureux. Selon l’étude de l’UGent et NN. Le sentiment d’appartenance est important : « Il est primordial de rester actif en fonction de son âge et de son intérêt. Cela permet de tisser des liens relationnels qui agiront comme des couches protectrices contre la solitude. Faire partie d’un mouvement de jeunesse, d’un club de sport, avoir des loisirs, faire du bénévolat… sont autant d’activités qui permettent de développer notre sentiment d’appartenance à des semblables » Sylvie Loumaye, psychologue.
L’arrêt de nombreuses activités a fait diminuer ce sentiment d’appartenance. De nombreuses associations ont continué à essayer de créer ce lien. Dès que la situation sanitaire le permettra, il faudra soutenir les associations pour leur permettre de recréer ce lien.
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- Un bon partenaire.
La qualité d’une relation a un impact capital sur le sentiment de bonheur. Si nous vivons une relation saine, nous avons cinq fois plus de chances d’être heureux.
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- Une bonne santé physique.
Une mauvaise santé physique peut nous isoler et, par conséquent, nous faire éprouver de la solitude. Donc notre santé peut jouer également un rôle important dans le sentiment de solitude.
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