Avec la digitalisation croissante une série d’actes quotidiens sont devenus virtuels, comme prendre un rendez-vous chez son médecin, à la banque, pour le contrôle technique ; comme payer ses factures, acheter une place de cinéma, renouveler son abonnement de train ; comme remplir sa feuille d’impôt, consulter son Covid Save Ticket ; comme consulter la plateforme, les mails utilisés par l’école de ses enfants, aider pour les travaux scolaires, remédier aux lacunes, …
La voie numérique permet donc ,d’accéder à des pans entiers de la vie quotidienne. Mais qu’advient-il de ceux pour qui cette voie numérique se transforme en voie sans issue ?
l’illectronisme, la forme 2.0. de la fracture sociale.
Qu’est-ce que l’ illectronisme
État d’une personne qui ne maîtrise pas les compétences nécessaires à l’utilisation et à la création des ressources numériques. (On distingue dans l’illectronisme les lacunes liées à l’utilisation des outils numériques (ordinateurs, téléphones intelligents, etc.) et celles liées à l’usage des contenus disponibles sur Internet [remplir un formulaire en ligne, acheter sur un site Web, etc.].)
Manque de maîtrise de l’outil électronique
C’est 40% de la population belge qui éprouve des difficultés à maîtriser les outils numériques. En effet, 37 % des hommes et 42% des femmes ne possèdent pas les compétences numériques de base et ces chiffres s’aggravent encore lorsque l’on évoque les compétences avancées puisque 68 % des femmes et 63% des hommes ne les maitrisent pas.
En Wallonie, c’est 20% des plus de 15 ans qui présentent un état de fracture numérique, auxquels il faut y ajouter les 14% de personnes considérées comme usagers faibles.
Qui est touché par ce phénomène ?
Chez un certain nombre de personnes, au manque de compétences électroniques viennent se greffer à d’autres manques. C’est le cas pour les personnes qui ont des déficiences physiques (vue, coordination, … ), intellectuelles (situation de déficience mentale, …) ou éducatives (retard scolaire, illettrisme, ). D’autres conditions peuvent aussi entrer en jeu, comme celles liées à l’âge (méconnaissance du vocabulaire, des codes du monde numérique, manque de pratique, …) et à la situation économique défavorisée.
Si ces personnes sont systématiquement plus concernées par l’illectronisme, ce ne sont pas les seules. En effet, des personnes disposant de revenus et d’un niveau d’éducation satisfaisants peuvent aussi se trouver dans un état de faible maturité numérique. Au final , on remarque que ce phénomène peut toucher quasiment tout le monde.
Selon Christine Mahy , secrétaire générale et politique du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, ce phénomène actionne les mêmes freins que l’illettrisme, mais dans des domaines encore plus vastes, et avec des conséquences peut-être même plus étendues, dans la mesure où de plus en plus de services ne sont presque plus accessibles en face-à-face personnel, mais seulement en ligne.
Si ces personnes sont systématiquement plus concernées par l’illectronisme, ce ne sont pas les seules. En effet, des personnes disposant de revenus et d’un niveau d’éducation satisfaisants peuvent aussi se trouver dans un état de faible maturité numérique. Au final , on remarque que ce phénomène peut toucher quasiment tout le monde.
Selon Christine Mahy , secrétaire générale et politique du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, ce phénomène actionne les mêmes freins que l’illettrisme, mais dans des domaines encore plus vastes, et avec des conséquences peut-être même plus étendues, dans la mesure où de plus en plus de services ne sont presque plus accessibles en face-à-face personnel, mais seulement en ligne.
Pour plus d’informations :
http://www.fapeo.be/wp-content/uploads/2021/05/FAPEO-Analyse-Illectronisme-2_2021.docx.pdf
https://www.rwlp.be/
https://www.bapn.be/fr
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